Super Maman

Bientôt les bilans du premier trimestre.

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  • 11 décembre 2014

 

Voilà le premier trimestre qui se termine et le premier bilan qui va se faire.

Beaucoup d’enfants appréhendent cette période car le niveau d’exigence est devenu fort et important.

 

La maternelle.

Ah, la maternelle, tout un programme.

Par moment, j’ai l’impression que nos petits loulous vont passer le bac.

Dès la maternelle, nous entendons des parents demandaient à leur enfant s’ils ont bien travaillé.

Qu’as-tu appris de nouveau? Les maîtresses doivent remettre des bulletins afin de rendre compte des progrès de l’enfant.

Il fut un temps où la maternelle était un endroit où on apprenait aux enfants à vivre ensemble, à compter et à lire les lettres de l’alphabet.

Maintenant, les élèves qui sortent de grandes sections doivent lire sans quoi ils se retrouveront pour certains face à de grosses difficultés. Dès la maternelle, les cahiers de devoirs fusent pendant les vacances.

Les journées sont épuisantes et la seule envie de ces petits bouts est de s’abandonner dans les bras de maman et papa, de prendre un goûter, de respirer, de prendre le temps.

Il est important de dédramatiser la maternelle pour viser le bien-être de nos petits bouts d’autant que l’école n’est obligatoire qu’à partir de 6 ans (cf. loi Ferry).

Si votre enfant mange à la cantine, les journées sont encore plus difficiles.

Donnons-leur la possibilité d’être des enfants. Accordons leur de vrais Dimanche cocooning en famille à la maison à faire un gâteau, à traîner en chaussettes.

Nos enfants ont déjà des emplois du temps de ministres à 3-4 ans.

Ils ont besoin de se découvrir par le jeu pour se construire. Et par pitié, lorsqu’arrive le bilan, ayez un regard juste en relativisant par rapport à l’âge de votre enfant.

Et si vous estimez que cela ne va pas sur certains points, on apprend énormément par le jeu.

 

 

La primaire.

Arrivé en CP, certains enfants ont du mal à lire quand d’autre maîtrisent déjà la lecture sans aucun souci.

Si votre enfant n’est pas lecteur et qu’il éprouve des difficultés, par pitié, ne le blâmez pas.

Laissez-le avancer à son rythme. Si vous le sentez démotiver, alors utilisez des outils pédagogiques qui passent par le jeu et non par un travail pur et dur.

On arrive à de très bons résultats. C’est le moment d’acquérir le SI-LA-BO

Il n’y a rien de pire qu’un enfant, à qui on dit qu’il est nul ou qu’il n’y arrivera jamais. Vous construisez un enfant en échec.

On ne doit pas mettre la pression à nos enfants mais essayez de donner le goût d’apprendre, de lire. Les encouragements sont un outil indispensable à son épanouissement.

Attention au  » mais  » qui détruira tout ce que vous avez dit avant.

Si le bulletin trimestriel n’est pas conforme à ce que vous attendiez alors une discussion s’impose.

Analysons le problème. Mettons l’accent sur ce qui va et non sur ce qui ne va pas.

Quelle est sa matière préférée et pourquoi réussit-il/elle si bien? Le travail supplémentaire est parfois nécessaire mais pas systématiquement.

Certains enfants font vivre un cauchemar à leur parent lors des devoirs. Peut-être connait-il déjà la leçon et trouve-t-il inutile de la réapprendre ?

A-t-il des difficultés qui sont passé inaperçues et dont il ne veut pas parler de peur de vous décevoir.

Le rapport avec l’enseignant est-il bon ? Il se peut qu’il y ait eu un malentendu et qu’il faille le régler.

Votre enfant a besoin de se sentir en confiance afin de travailler dans de bonnes conditions.


 

 🙂  J’insiste sur le fait de ne jamais dénigrer un enseignant devant votre enfant car cela donnerait une légitimité à un comportement inapproprié. 🙂


 

Soyons inventifs et essayons de les aider dans leur difficulté.

Pensez à voir une orthophoniste si nécessaire.

Evidemment, je ne parle pas d’un enfant qui a des résultats homogènes et qui réussit correctement dans toutes les  matières.

Soyons positives les mamans. Ce sont des enfants et ils sont  » en construction ».

 

Je vais faire un petit aparté sur un sujet que j’ai découvert par le biais de Facebook entr’autres et que je trouvai fascinant : la précocité enfantine.

Elle porte différents noms. On l’appelle douance, haut potentiel ou précocité.

Beaucoup s’imagine que c’est merveilleux mais après plusieurs visionnages de vidéos, j’ai compris que les enfants à haut potentiel sont des enfants qui peuvent se retrouver en échec scolaire.

Attention, à  ne pas tomber non plus dans le piège de penser que cela justifie tout.

En résumé, ce sont des enfants d’une grande sensibilité et d’un fonctionnement différent. Je vous invite à regarder des vidéos sur youtube qui pourraient vous donner des informations plus précises.

Le sujet n’est pas un domaine que je maîtrise donc je m’abstiendrais de tout commentaire personnel. Je tenais à en parler car je le trouve passionnant.

J’ai lu un livre qui peut vraiment aider les parents qui ont un « vrai » doute sur leur enfant ( je ferai un article dessus bientôt) :

http://www.amazon.fr/LEnfant-surdou%C3%A9-Jeanne-Siaud-Facchin/dp/2738127509/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1417989371&sr=8-1&keywords=surdou%C3%A9

La douance est  un sujet complexe. Prenez le temps de lire et de visionner des vidéos pour vous faire une idée claire sur cette réalité.

Il faut le prendre avec beaucoup de pincettes et de précautions. On peut faire la démarche du test de QI si on estime que cela est nécessaire mais il faut savoir que cela coûte très cher.

Je me suis renseignée et il faut compter à peu près 250 €. Surtout, n’allez pas dire à votre enfant que vous êtes persuadées qu’il est surdoué ou précoce.

En effet, s’il se trouve qu’il ne l’est pas, cela peut avoir l’effet contraire et le dévaloriser.

La démarche de cette recherche de précocité doit se faire dans le but du bien-être de son enfant.

Ceci étant, des bilans cognitifs peuvent être faits par une psychologue clinicienne afin d’avoir des réponses à nos questions et surtout aux questions de nos enfants

Lorsque votre enfant se retrouve face à de grosses difficultés, cette démarche peut être intéressante et apporter des éléments de réponse pour le bien-être de nos loulous.

Il aidera aussi votre enfant à comprendre comment il fonctionne.

D’après les vidéos que j’ai pu visionner, il semblerait que tout cela est loin d’être facile à vivre.

Cela reste tout de même intéressant à connaitre même si on n’est pas concerné par le sujet.

 

Pour les collégiens et lycéens.

La première chose que j’ai envie de dire est de l’écouter dans ses explications. Comme pour les autres catégories, il s’agit de comprendre les difficultés.

Je ne parlerai pas de l’enfant qui fonctionne bien.

Je ne sais pas si vous connaissez le terme  » écoute active » en opposition à l’écoute passive. Lorsque votre enfant vous parle, vous devez abandonner votre téléphone et toutes vos occupations pour être à son écoute.

Il a besoin de vous parler et vous devez l’entendre.

Votre enfant a des choses à vous dire. Ne l’accablez pas de reproches sur son manque de travail même si c’est vrai, il le sait déjà.

Il est temps de comprendre pourquoi il ne veut pas travailler. Qu’est-ce qu’il l’en empêche ? La télévision, les jeux vidéo, les sorties incontrôlées et sans limites ?

Si c’est le cas, il va falloir trouver un terrain d’entente. Fixer un contrat.

  • Soit on utilise la méthode de la carotte que je n’aime pas trop sauf  si on n’a pas le choix.
  • Soit on utilise la méthode de la responsabilisation.

Pas besoin d’expliquer à votre enfant de 14 ans que son avenir est en jeu car très souvent, il n’y pense pas de la même manière que vous.

Demandez-lui de se projeter dans l’avenir. Quel métier veut-il/elle faire ? Soyez compréhensive sur le fait qu’il pense que ce qu’il apprend à l’école est « nul », voir « inutile » parfois.

Soyons sérieux, la flûte est bien l’enseignement le plus inutile au collège. 😉 mais il se peut qu’à ses yeux, cela ne soit pas le seul enseignement sans intérêt.

Donc, pour en revenir à votre enfant, demandez-lui de se projeter dans l’avenir et expliquez lui que même si le système n’est pas ce qu’il y a de mieux pour lui, il doit passer par là pour arriver à son but.

Expliquez lui que même si certaines choses lui paraissent inintéressantes, elles sont un plus dans sa culture personnelle.

Essayez de lui faire comprendre qu’on ne fait pas ce qu’on veut et trouver le cursus qui correspondra le mieux à ses attentes.

Dans le cas, d’un cursus dit  » normal », alors vous devez lui faire comprendre qu’il doit accepter de travailler des matières qu’il n’aime pas ou qu’il trouve inutile mais qui vont lui permettre d’accéder à ses rêves.

S’il trouve cela injuste, alors soyez compréhensive et non répressive. Je crois que nous mettons beaucoup de pression parce que la société actuelle veut ça.

Mais, nous oublions le fait que nos enfants sont aussi des êtres à part entières qui ont besoin de reconnaissance.

La reconnaissance du droit à se tromper, de ne pas aimer, de choisir. Notre devoir est de les accompagner.

Nous ne sommes pas là pour les « fliquer ». Et lorsqu’ils ont des difficultés alors à nous de les aider à comprendre pourquoi ils ont ce genre de difficultés et ce que nous pouvons faire pour changer cela.

Cela ne s’arrangera probablement pas en une semaine (bien que parfois ils peuvent nous éblouir) mais il est certain que leur regard sur la vie pourra changer.

Bien sûr, il y a des situations où l’enfant n’a pas envie de bosser alors il va falloir peut-être le restreindre mais je laisse cela à votre propre appréciation.

Je vous conseille aussi de ne jamais laisser une console de jeu dans la chambre ainsi que la télévision. C’est une erreur monumentale. Nos enfants ont besoin de sentir que l’on croit en eux.

Quant à l’ordinateur :

  • soit votre enfant est raisonnable et vous le lui laissez.
  • soit vous savez qu’il va déborder et abuser alors c’est le moment de le sortir de la chambre aussi.

Quant au téléphone :

  • Investissez dans un réveil.
  • Obligez-le à le mettre loin de son lit pour éviter toute tentation la nuit.

 

 

Ne mêlez jamais un reproche à un encouragement. C’est une horreur pour un enfant.

Si votre enfant a des difficultés, essayez d’appuyer sur les matières qui fonctionnent afin qu’il analyse pour transférer cela sur la matière qui ne marche pas.

Nous devons focaliser sur la réussite.

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