Super Maman

Comment accueillir un deuxième enfant.

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  • 7 septembre 2014

L’arrivée du petit second est toujours porteur d’un million d’interrogation pour la maman.

Vais-je être à la hauteur ? Comment aider l’aînée à accepter le petit frère ou la petite sœur ?

Cela paraît complexe à première vue et je trouve que çà l’est lol.

Et non, je ne vais pas vous rassurer, enfin si un peu, tout de même.

Vous allez revivre une seconde expérience d’accouchement qui, je l’espère, se passera de la meilleure des façons.

Et avant l’arrivée de bébé 2, pensez à mettre quelques astuces en place pour aider le plus grand à l’accueillir.

En effet, il y a des petites choses qui permettent à l’aîné de minimiser le danger de voir quelqu’un prendre sa place.

Que faire, alors ?

Une des premières choses à mettre en place est de faire participer l’enfant à la grossesse.

Il peut toucher votre ventre, parler au bébé. Vous pouvez commenter les échographies avec lui et papa.

Ne le forcez pas à toucher votre ventre s’il n’en a pas envie. Cela reste une découverte.

Ensuite, ce que j’ai toujours fait, est d’acheter deux cadeaux ( évidement si votre aîné a 15 ans, ça ne fonctionnera pas).

Le premier est remis à l’aîné qu’il donnera au nouveau né dés son arrivée à la maternité.

L’idéal est qu’il le choisisse sous votre contrôle.

Le second sera remis par les parents à la maternité à l’aîné venant du nouveau né.

L’enfant sera content. Il aura reçu un cadeau de son petit frère ou de sa petite sœur. Il sera touché et débutera cette rencontre sur une note positive.

Il faut aussi noter qu’il est possible qu’il refuse le cadeau et rejette le nouveau-né. Vous vous devez d’être conciliante. Ne le réprimandez surtout pas.

Et ne lui dites surtout pas qu’il est méchant. Laissez le aller à son rythme.

La curiosité aura raison de lui. Évitez de focaliser continuellement votre attention sur le nouveau-né en occultant votre aîné.

Maintenant, là où je ne vais pas vous rassurer est sur la jalousie.

 

Une jalouse naissante.

Vous ne pouvez empêcher votre enfant de ressentir ce sentiment.

C’est un sentiment douloureux qu’il va ressentir car il va se retrouver face à une réalité.

Un intrus est venu lui piquer sa place.

Il était le centre du monde. Et là, un bébé fripé attire l’attention, non seulement de ses parents, mais aussi de tous les gens qui n’admiraient que lui.

J’entends par là, les grands parents, les oncles et tantes, les amis proches .Même les dames en blouse rose qui viennent voir sa maman, sont en extase devant ce bébé.

Et voilà que nait ce sentiment douloureux, qu’est la jalousie.

Plusieurs facteurs entrent en compte. Si vous n’aviez pas l’habitude de vous séparer de votre premier, ce sera là votre première séparation.

Cette séparation, dans sa petite tête, est le fait de ce nouveau-né. Maman me quitte et va dormir loin avec un « étranger ».

L’aîné se retrouve seul chez les grands parents ou avec papa. Il visite maman quand papa peut l’y emmener. Parfois, il ne la voit pas pendant toute l’hospitalisation.

Imaginez vous ce qui peut se passer dans sa petite tête.

Pour faire accepter cela, expliquez lui ce qu’il va se passer. N’hésitez pas à le rassurer, à le câliner et à lui montrer qu’il n’a pas perdu sa place de premier.

Dites lui que c’est pas simple pour vous mais que dans votre cœur, il y a la place pour lui, le petit dernier, papa etc…

Dites lui aussi que vous allez avoir besoin de lui. Selon son âge, cela peut être le début de la responsabilisation.

Faites attention à vos paroles. Quand vous serez rentrés à la maison avec bébé, ne passez pas votre temps à l’envoyer dans sa chambre jouer sous prétexte que vous êtes occupée.

Vous ne faites qu’empirer la situation.

Si vous allaitez bébé, et que votre aîné de 2 ans réclame un biberon, ne lui refusez pas. C’est passager. Il vous teste.

Par contre, si vous voyez qu’il essaie de lui faire mal alors c’est le moment d’être ferme.

Dites lui que vous comprenez ce qu’il ressent mais que vous refusez qu’il soit violent.

Reconnaître sa souffrance suffit à désamorcer bien des situations. N’oubliez pas, comme toujours, de vous mettre à sa hauteur.

 

En résumé:

  • Acheter deux cadeaux à faire offrir mutuellement.
  • Reconnaître la souffrance de l’aîné s’il la manifeste.
  • Ne pas « refouler » l’aîné dans les moments de panique lorsqu’il vous sollicite de trop.
  • S’aménager des moments seuls avec l’aîné.
  • Passer sur des demandes futiles
  • Refuser toute manifestation de violence
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