J'ai testé pour vous

Les besoins physiologiques du corps (2)

Comme nous l’avons vu dans le précédent article, le corps a besoin de certains apports afin d’être nourri, hydraté et minéralisé.

Les glucides, les lipides et les protéines sont des macronutriments qui sont indispensables au corps mais on oublie bien souvent les micronutriments qui permettent de minéraliser le corps et ainsi de veiller à son bon fonctionnement.

Le corps est un peu comme une voiture. On va dire que l’essence et l’huile représentent les macronutriments. Sans essence ni huile on ne roule pas. Mais cela ne suffit pas, il faut aussi du liquide de frein, du liquide de refroidissement, les pneus ont besoin d’être gonflés, les filtres d’être changés… Si vous vous contentez de fournir uniquement de l’essence et de l’huile à votre voiture, elle roulera certes mais combien de temps au mieux de ces capacités ? Elle finira par tousser, fumer, hoqueter et s’arrêter de fonctionner, à ce moment là le garagiste vous dira quoi faire. Vous fera peut être un sermon, changera les pièces et votre voiture repartira.

Votre corps fonctionne un peu de la même façon. En apportant juste des macronutriments pris dans des groupes d’aliments non adéquats, vous ne fournirez à votre corps que de l’essence et de l’huile, il lui manquera tout le reste. Du coup, vous aurez des symptômes du à une acidification et une intoxication de votre corps, vous irez voir le médecin qui vous donnera des médicaments pour faire taire les symptômes ou alors vous lirez cet article et vous changerez votre alimentation !

Sur ce voyons un peu le groupe des protéines !

Le corps trouve dans les fameuses protéines des acides aminés et c’est de cela dont il a besoin.

Rôle des acides aminés

Leur tâche principale consiste à assurer le transport optimal ainsi que le stockage optimisé de toutes les substances nutritives comme celui de l’eau, des lipides, des glucides, des minéraux et des vitamines.

Ou peut on trouver les acides aminés ?

Dans les produits animaux : les acides aminés que l’on y trouve sont plus facilement assimilés par le corps mais, la digestion des produits animaux entrainent beaucoup de déchets qui fatiguent les reins et encrassent le tube digestif et la lymphe.

De plus, l’élevage intensif rend ces animaux tout simplement impropres à la consommation pour diverses raisons : antibiotiques, vaccins, hormones, entassement, nourriture inadaptée à l’espèce, maladies…

Nous sommes loin du poulet du dimanche que nos arrières grands parents élevés en plein air qui se nourrissait de vers de terre et de maïs et autres céréales que nos grands parents faisaient pousser sans engrais ni pesticides !

Il en est de même pour les œufs, les produits laitiers et toutes les autres protéines animales.

Dans les végétaux : les acides aminés que l’on y trouve sont difficiles à assimiler par l’organisme car ils sont à l’intérieur de la cellulose. Il faut donc bien mâcher et avoir un bon feu digestif pour les assimiler. Ce qui est à la portée de chacun d’entre nous, il suffit simplement de prendre le temps. Mais, l’avantage c’est qu’il n’est produit aucun déchet lors de la digestion des végétaux. De ce fait, l’organisme (estomac, intestin grêle, foie, pancréas) ne se fatigue pas même s’il doit produire plus d’énergie pour l’assimilation.

Tous les végétaux contiennent des acides aminés : les fruits, les légumes, les baies, les graines…

Les végétaux doivent être choisis bio ou de petits producteurs locaux. A défaut, faites les tremper dans 1/3 de vinaigre blanc et 2/3 d’eau pendant au moins 20 minutes et rincez les avant de les consommer sans la peau.

De toutes façons, comme vous avez pu le lire dans l’article précédent, le corps n’a besoin que de peu de protéines pour fonctionner. Il est donc inutile de se focaliser sur les protéines et de manger de la viande 2 fois par jour et ce tous les jours. En prenant une bonne quantité de végétaux, vous trouverez les acides aminés nécessaires au bon fonctionnement de votre organisme.

Si vous souhaitez continuer à consommer des protéines animales sachez que 3 fois par semaine est suffisant surtout si vous ne consommez que des protéines animales de très bonne qualité.

Il est temps de démystifier le rôle que l’agroalimentaire a donné aux protéines surtout aux protéines animales. La base de l’alimentation de l’être humain ne doit pas être les protéines nous ne sommes pas constitués pour cela. Si c’était le cas, le lait maternel serait composé à 80% de protéines et nous avons vu que ce n’était pas le cas.

Personnellement, je consomme (2 à 3 fois par semaine) les œufs de mes poules vraiment élevées en plein air et un peu de fromage de chèvre ou de brebis au lait cru d’un petit éleveur du coin qui n’a pas de label bio mais je peux vous assurer que ses fromages de chèvres sont vraiment bio!

Si vous voulez tester, commencer par diminuer votre ration de protéines sur la journée jusqu’à vous en passer toute une journée puis une deuxième et voyez comment vous vous sentez. Allez y doucement car les habitudes sont tenaces !

L’idée n’est pas forcément de devenir végétarien mais plutôt d’être conscient de ce dont notre organisme à réellement besoin afin de fonctionner de manière adéquate.

Je vous souhaite de belles expériences et vous dis à bientôt lors d’un prochain article.

Bien à vous.

Céline Duclos

 

 

 

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