Nos enfants sont de merveilleux anges mais pas tout le temps.
Ils ont parfois des réactions à nous faire dresser les cheveux sur la tête.
Mais comment faire quand cet ange que nous aimons au plus profond de nous, devient l’espace d’une seconde un démon qui hurle dans tous les sens dans le seul but de nous faire céder et d’obtenir ce qu’il veut.
Quand l’enfant ne parle pas?
Il s’exprime par les pleurs. Avec le temps, nous arrivons à reconnaître les différents pleurs (la faim, la fatigue, l’angoisse, l’envie de câlin).
Quand l’enfant pleure et se frotte les yeux, il a probablement sommeil.
S’il pleure en suçant sa main, ce sera la faim.
Un pleur qui ne cesse pas et qui peut être aigu, peut provenir d’une crise d’angoisse. Seul vos bras ou ceux de papa vont le calmer.
Bref vos oreilles averties finiront par comprendre les différents pleurs. Tendez l’oreille au début pour les différencier.
Mon enfant parle mais continue à hurler.
Puis vient le moment où notre petit ange commence à parler, à s’exprimer.
C’est le moment où l’enfant se reconnait en tant qu’être à part.
Un enfant qui hurle ou parle fort vous dit simplement : » j’existe, est ce que tu me vois « .
Un enfant ne crie pas pour le plaisir ou pour vous ennuyer. Ils n’ont pas de mauvaises intentions.
Pourquoi je parle de désamorcer une crise. On ne parle pas à un enfant qui hurle, on commence par le calmer en le prenant dans les bras (et oui, vous avez bien lu).
S’il refuse le câlin, dites-lui d’accord mais dites-lui aussi que vous êtes là. Il doit sentir que vous avez le pouvoir et que cela ne vous perturbe pas.
Ne vous mettez pas en colère.
Déplacer le de l’endroit où il se trouve. Lorsque votre enfant se sera calmé, dites-lui qu’il a le droit d’être en colère mais qu’il doit apprendre à l’exprimer différemment en se mettant à son niveau.
J’insiste sur le fait de se mettre au niveau de l’enfant. En faisant cela, vous parlez d’égal à égal.
Il n’y a pas de rapport de force. Poussez-le à vous parler, à essayer d’exprimer ce qui le met en colère.
Votre enfant veut s’affirmer. Si vous réagissez violemment, alors vous rentrez dans un engrenage d’où il sera plus difficile de sortir mais pas impossible.
Rien n’est irréversible à mon sens.
Son petit caractère s’affirme mais vous ne pouvez pas le laisser faire des crises à tout va.
Si votre enfant ne se calme pas, alors réagissez fermement sans cris sans violence. Surtout ne répondez pas à sa violence par de la violence.
Vous perdez votre crédibilité. Vous dites à votre enfant de ne pas crier mais vous criez. Ce n ‘est pas logique.
Le jeu de rôle peut être un bon outil pour faire comprendre à votre enfant que son attitude est loin d’être agréable pour vous et pour lui lorsque la crise est passée.
Comment éviter les crises ?
Pour éviter de passer par ce stade de crise ou de hurlement, vous devez apprendre à votre enfant à s’exprimer sur ses goûts, ses envies.
Chaque jour, demandez-lui son avis sur telle ou telle autre chose. Une fois, il s’agira du repas.
Une autre fois sur un vase que vous avez posé sur la table.
Vous valorisez sa personnalité en lui demandant de participer aux décisions de la famille et tant pis si le vase n’est pas à l’endroit que vous vouliez.
Vous pourrez voir sa satisfaction sur son visage.
Si la situation se passe à l’extérieur, que faire ?
Je vais vous raconter une petite anecdote de ma vie. Une de mes filles avait 3 ans et nous étions en train de faire les magasins pour lui acheter des vêtements.
Mademoiselle, du haut de ses trois pommes avait décidé d’acheter une jupe mais elle n’était pas au programme de mes achats.
J’avais d’autres priorités. Donc, ma puce a piqué une colère dans le magasin se jetant par terre sous les yeux effarés de la vendeuse et des clientes.
Sur le moment, je crois que je suis devenue tellement rouge que j’avais envie de me cacher mais j’ai préféré ne pas me démonter et au diable les gens.
Je me suis excusée auprès de la vendeuse en lui rendant tous les vêtements que je devais acheter.
J’ai pris par le bras ce petit monstre qui hurlait par terre pour la changer dans la cabine. Puis, nous avons quitté le magasin pour rentrer à la maison.
J’ai demandé à ma fille d’aller dans sa chambre pour réfléchir et que je ne lui parlerai que lorsqu’elle sera calme.
Elle ne s’attendait pas du tout à cela. L’effet de surprise a eu raison d’elle.
Nous en avons discuté et je lui ai expliqué que si elle me l’avait demandée sans hurler, j’aurais peut être cédé.
Lorsqu’il a fallu retourner quelques jours après pour acheter les habits, je l’ai mise en garde en lui disant que je n’achèterai que ce que je veux et que si elle recommençait, je sortirai du magasin sans rien.
Çà a été terminé.
En sortant du magasin, je lui ai exprimé ma fierté. C’était devenu une grande fille qui avait décidé de son comportement.
Pas besoin de récompense systématique, mais une reconnaissance de l’enfant est bien plus gratifiante.
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